Historique

Histoire et modernité.
Ces deux dimensions se croisent aujourd'hui autour du collège Saint-Taurin d'Éauze. À l'origine, ce prieuré bénédictin fondé en 960 n'avait aucune vocation scolaire. Ce n'est qu'en 1791, avec l'expulsion des bénédictins, que le prieuré fut vendu aux enchères et acquis par la municipalité, qui en fit la première mairie d'Éauze.
En 1831, le maire de l'époque, Carnot, décide d'y ouvrir un pensionnat pour garçons ainsi qu'une école privée. L'enseignement est confié au clergé du diocèse d'Auch, et rapidement, le nombre d'élèves dépasse la centaine. Fort de ce succès, l'archevêché ouvre un petit séminaire et agrandit les locaux, y ajoutant de nouvelles classes, une chapelle, un dortoir et des cuisines. Cependant, en 1905, avec la séparation de l'Église et de l'État, la municipalité d'Éauze reprend possession de l'immeuble, marquant ainsi la fin de l'activité scolaire.
À la suite des efforts de deux élus, dont l'un sera plus tard surnommé le « Tigre », Georges Clemenceau ordonne la réouverture du collège, permettant au chanoine Dauriac de racheter les bâtiments et de les rénover. Ainsi, en 1907, le collège Saint-Taurin gagne une réputation bien au-delà de la région.
Une école à taille humaine
Depuis lors, le collège d'Éauze poursuit son chemin, faisant de la ville l'une des six communes chefs-lieux de canton du Gers à disposer à la fois d'un collège public et d'un collège privé.